Guillaume De Almeida : Les conditions à l’US Montauban sont très médiocres

Le Portugal lui avait tellement manqué ! A vingt-huit ans, Guillaume De Almeida est revenu dans son pays adoré pour aider Edgar Pinto à remporter « La Grandissima », la Volta a Portugal. Passé par Radio Popular Boavista la saison dernière et membre de l’US Montauban en début de saison, le grimpeur naturalisé Portugais a gardé un mauvais souvenir de son ancienne équipe en DN2 par rapport aux conditions qu’il juge très médiocres mais aujourd’hui tout cela est derrière lui puisque Guillaume De Almeida espère de nouveau briller au Portugal afin de faire décoller sa carrière et pourquoi pas remporter une étape sur la plus importante course de la saison. En manque de rythme et de distance comme il nous le confie, nous sommes partis à sa rencontre pour lui poser quelques questions. Entretien.

 

« Les conditions à l’US Montauban sont très médiocres. »

-L-S-E-P-I : Bonjour Guillaume ! Comment vas-tu ? Peux-tu te présenter s’il te plaît ? 

G.DA : Bonjour, je vais très bien. J’ai vingt-huit ans et je suis un coureur cycliste professionnel Portugais dans l’équipe LA Aluminios Metalusa Blackjack.

Tu as démarré ta saison à l’US Montauban avant de repartir chez les professionnels au Portugal, qu’est-ce que t’a apportée cette demie-saison ? 

Pas grand chose ! Cela m’a permis d’entretenir une condition physique moyenne car la motivation n’était pas au rendez-vous surtout que les conditions à l’US Montauban sont très médiocres.

Qu’entends-tu par médiocre ?

Ce n’est pas digne d’une DN2, le président aurait dû passer la main.

Tu étais revenu en Occitanie après une saison à Radio Popular Boavista, le fait de revenir une nouvelle fois dans ton pays adoré était très important ? 

Oui c’est là où je me sens bien et où j’ai envie de marcher, la chaleur, les profils et les façons de courir me vont bien.

Y a-t-il des différences entre la façon de courir en France et au Portugal ? 

En France, je n’étais qu’amateur et la façon de courir ne me va pas du tout, il n’y a que des attaques alors que chez les pros ça se joue plus sur la fin de la course en costaud et au Portugal ça se joue beaucoup dans les bosses !

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« Je n’étais pas ridicule mais il me manque un peu de rythme. »

Tu as démarré ta saison avec l’US Montauban et te revoilà au Portugal dans un autre équipe, LA Aluminios, comment s’est présentée l’opportunité ? 

Ils m’ont contacté car ils cherchaient un grimpeur de plus pour aider Edgar Pinto au tour du Portugal, César Fonte, avec qui j’étais déjà à la Radio Popular et qui est à la LA Aluminios maintenant, a parlé de moi aux dirigeants.

Tu y es depuis début mai, l’UCI a-t-elle fait une mise à jour des cyclistes ?

Oui, au tour des Asturies, je n’ai pas pus prendre le départ car on s’y est pris au dernier moment mais dès le lundi tout était réglé et j’ai pu courir.

Comment s’est passé ton retour au Portugal ? 

Bien, je n’étais pas ridicule mais il me manque un peu de rythme et de distance, là j’ai enchainé de grosses courses qui vont me permettre d’être en forme très bientôt. Beaucoup de coureurs étaient contents de mon retour.

As-tu déjà des objectifs en tête ? 

Le Trophée Agostinho comme l’an dernier où j’avais fait un podium, j’aimerai gagner une étape et bien sûr le tour du Portugal « La Grandissima » pour aider Edgar Pinto qui devrait jouer la gagne.

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« Je connais même des gens qui ne savaient pas qu’il y avait d’autres courses dans l’année ! »

La Volta a Portugal est la course phare dans ton pays, pour toi, est-ce la compétition la plus importante où briller peut faire décoller une carrière ?  

Oui, ici c’est plus important que tout le reste de la saison, la plupart des sponsors ne regardent que cette course, je connais même des gens qui ne savaient pas qu’il y avait d’autres courses dans l’année ! Alors si on gagne une étape, la carrière n’est plus la même.

En tant que Français, tu dois être l’attraction de certaines courses portugaises ? 

Oui, on m’appelle le Français mais j’ai changé de nationalité cet hiver, sur ma licence je suis Portugais pour pouvoir faire le championnat du Portugal.

Pour finir, que pourrions-nous te souhaiter de mieux ? 

De ne pas me blesser, qu’à la fin de l’année il ne m’arrive pas la même mésaventure que l’an passé et que je reste dans le peloton portugais.

 

Kentin

Photos : Corentin Photographies Cyclisme (2) ; Facebook de Guillaume De Almeida (Photo de couverture & 1)

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